L’hyperbare est à la barre !
Ma plongée croit ton azote
Descends, droite lenteuse
Par tes hanches serrées de plomb
Dessous la face ocellée
Ecarte mes sens, foulent
Sans les couleurs mes palmes
Dans les algues, sous cheveux
Du bruit, des bulles, du bleu bleu
Et mon oreille file
Et mes ouies fusent en bouteille
Et cette chute est vénéneuse
Grillons en port sur tympan
Tes osselets liquides
Frissonnent dans la fraiche, rosée!
Rythme; régul, souffle lent.
30m et 15’
j'aime ton sang épais bulles
Tes os crayeux blancs creux forts
Et ta stab est sécure
Pchitt comme sot, et du tangage
Des éclats dans la pression
Seuil limite, dans le visible
Sous les regards des dentis
Appats issus du grand large
Je ne pense pas, j’épuise,
Et je fonds, coule, dans sombre
Chevelure laminaire,
Arêtes rouillées des épaves
Demoiselle, la mostelle,
Carangues en chasse bleue
Douce promenade noire
Roche sous face ocellée.
40m et 20’
Et du barre chez les nantis
Comment se la perdre ?
Où piéger le serre-fil ?
Pourquoi passer la lame ?
Etre stable. Respirer
Dans les bulles, dans le sang
Ne pas éveiller les dents
(en cours)
cf
JUNTE