Tuesday

Fin de siècle

Quand le soleil aura glissé lent de ma peau craquelante, peu à peu figée dans l’affadissement des ans,
Quand le sommeil me quittera tôt pour les durs diamants de la nuit
Je laisserai les spectres envahir, capturer les synapses des souvenirs, diffuser l’embolie du regret.
Pour ces matins sombres, pastillés d’oiseaux lumineux, basculés tristes dans les courants du temps.
J’abandonnerai la tête, mon ouvrage, aux orties, aux taons, picorée d’épines, soudée aux calmants.

La marée comme les vapeurs quittera les quais
Et rendra le fils mort.